14 de novembre 2007

Le feu au lac

Si vous voulez lire ce post en musique, je vous propose d'écouter Gli anni de 883:



Grand weekend retrouvailles avec Gino et Luigi, les grands copains de la fac, le weekend dernier en Suisse italienne (terrain pas vraiment neutre car c'est là-bas qu'habitent depuis quelques années Luigi et sa famille).

On a mis le feu au lac (à notre façon).

Le but du weekend était de passer un peu de temps ensemble à cuisiner, essayer de nouveaux plats, se taquiner, à manger (notamment l'équivalent d'un cochon entier sous diverses formes), à essayer de nouveaux vins, la grappe du domaine et un grand Cognac.

Le but était égalemment de se reposer, sortir de Londres, voir de la verdure et des montagnes, prendre le temps de prendre le café et lire le journal au soleil pendant un moins une heure (minimum syndical le weekend), voir des têtes différentes, entendre des accents différents…

Le repos a commencé à bord de l'avion de l'Alitalia qui m'ammena à Milan. Les hôtesses étaient belles, les stewarts vieux, gros, chauves et souriants et les couleurs des sièges vert fluorescent: on se serait cru sur un show de la Rai (télé italienne) le dimanche après-midi. Le vin était bon et le gâteau avait du goût.

Les journées étaient chaudes, les soirées étaient fraîches (l'idéal pour dormir au calme avec quelques verres de vin dans la tête). Le matin on se faisait reveiller par les cloches du village et la chaleur du soleil.

Avec Gino et Luigi, nos rencontres font maintenant de la place aux petits (ceux de Luigi) avec qui nous avons passé beaucoup de temps à jouer, plaisanter, négotier et sourire.

Je sens qu'un weekend comme celui-ci pourrait, avec le consentement de nos femmes (qui sont merveilleuses car elles nous laissent partir et qui n'ont pas peur du bordel que l'on peut laisser dans la cuisine) se refaire chaque année, comme un pélerinage, en Suisse, en Provence ou à la campagne en Angleterre.

Je suis rentré dimanche soir détendu après avoir commencé à lire dans l'avion un livre que Luigi m'a filé (c'est Luigi qui ne fit découvrir Camilleri il y a quelques années et qui depuis m'envoie par la poste ou me laisse, quand on a l'occasion de se voir, des petits chefs d'oeuvre à lire comme le dernier: Ragionevoli Dubbi de Gianrico Carofiglio) , avec l'envie de voir ma femme qui était restée à Londres avec sa mère et peut-être d'acheter une grange à retaper quelque part dans les Alpes (où on pourrait se retrouver en famille et/ou avec les copains autour du poêle après de longues balades (à pieds ou à ski) en montagne).

Comme d'hab, voici quelques photos du weekend prises par Gin (qui encore une fois avait oublié son appareil) et moi:









4 comentaris:

Anònim ha dit...

que dire...weekend formidable...
come on dis chez nous:
"Mangià..mangià
Bevu' ..bevu'
Ciula' ciula no
dem touné a ca'"
.....:
"mangé..on as mangé
Bu..on as bu
Baisé.. on n'a pas baisé
donc on rentre chez nous..."
c'etais formidable...

Anònim ha dit...

Du bonheur à l'état pur mes potes...

Platjaire ha dit...

Luigi, merci pour cette note culturelle.

Anònim ha dit...

Superbe ce week-end, au fait, j'ai une lointaine cousien qui habite sur les bords du Lac, je me souviens y être allée lorsque j'avais 6 ou 7 ans !
Amitiés.
D@net.